
Projection d’« Animal pensivité » – Le 30/09/2017 – Muséum national d’Histoire naturelle 🗓
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La Gaîté Lyrique présente
le cycle Le tour du jour – Nouveaux territoires du cinéma
une proposition de Benoît Hické
LA PARADE
Réal. : Samuel Bollendorff et Mehdi Ahoudig
France – 2017 – 52′
En présence des deux réalisateurs
La parade est une fable bien réelle. C’est l’histoire de Cloclo n°18, majorette, de Jonathan, adepte de tuning, de Freddy, éleveur de coqs de combats et de Gros Bleu, le pigeon voyageur, qui au rythme de l’harmonie de Oignies et sous le regard bienveillant des géants, vivent leurs passions héritées des traditions ouvrières du Nord.
Loin de l’image sociale réductrice et des préjugés, Mehdi Ahoudig – auteur de nombreux documentaires radiophoniques – et Samuel Bollendorff – photographe et réalisateur – voient dans cette survivance une génération portée par l’espoir. Entre récit fabuleux et photographie parlante, ce conte documentaire post-industriel vous emmène à la découverte des cultures populaires du Nord en explorant une nouvelle forme de dialogue entre le son et l’image fixe.
précédé de
A L’ABRI DE RIEN (extrait)
Réal. : Samuel Bollendorff et Mehdi Ahoudig
« A l’abri de rien » se présente comme une façon innovante d’envisager le problème de la crise du logement. En sensibilisant un public qui peut se constituer en un vrai relais d’opinion, il permet d’interpeller les pouvoirs publics, et peut ainsi prétendre à donner une certaine impulsion pour envisager une amélioration et le changement, à sa manière et à son niveau.
INFORMATIONS PRATIQUES :
Le mercredi 7 juin 2017 à 19h30
La Gaîté lyrique – Auditorium
3 bis rue Papin 75003 Paris (M° Réaumur Sébastopol)
Tarif unique : 5,50 euros
Réservations : https://gaite-lyrique.net/
Le Musée de la Chasse et de la Nature présente
dans le cadre du cycle de projections
proposé et programmé par Charlène Dinhut et Benoît Hické
ASCENT
Réalisation : Fiona Tan (Pays-Bas, Japon – 2016 – 80’- VOSTF)
Première française
L’artiste Fiona Tan se confronte ici à un mythe, un mythe vivant si l’on peut dire : le Mont Fuji, montagne tant révérée, dessinée, écrite. Pour ce film fait uniquement de photographies du Mont, Fiona Tan a réuni plus de quatre mille images aux temporalités et origines très diverses. Son montage mêle des registres superbement différents, que les photographies soient prises par des randonneurs ou issues de précieuses archives de plus d’un siècle. On mesure ainsi les écarts entre elles mais aussi ce qu’elles disent toutes – de sacré, peut-être – sur la montagne.
Le récit conté est lui aussi pluriel : il se construit autour d’une histoire d’amour endeuillée, et s’enrichit sans cesse, de légendes, de fables, de l’Histoire, de souvenirs familiaux. Le film célèbre ainsi cette montagne, questionne le visible et, poétique avant tout, tient l’amour et l’art pour d’inévitables ascensions. « Pourrait-on remplir le Grand Canyon avec les représentations qui en ont été faites ? » (W. J. T. Mitchell, Landscape and Power)
Fiona Tan est une artiste connue internationalement pour ses installations, souvent de films et de photographies, où elle explore régulièrement les notions de temps, d’Histoire et d’identité.
INFORMATIONS PRATIQUES :
Le mercredi 31 mai 2017 – 19h30
Auditorium du Musée de la Chasse et de la Nature
62 rue des Archives – 75003 Paris
Tarif unique de 6 euros
La séance est suivie d’un verre amical offert par le musée.
Le billet permet de visiter le musée gratuitement pendant un mois à compter de sa date d’émission.
Réservation conseillée auprès de Françoise Fesneau : 01 53 01 92 40 / conf-expo@chassenature.org
Règlement sur place le jour de la séance
CYCLE “MONTAGNES : LA TERRE EXHAUSSÉE »
Avec la collaboration de Maxime Guitton, programmateur et commissaire d’exposition
► Première partie : rencontre avec l’artiste Aurore Bagarry,
A l’occasion de la parution de son livre “Glaciers – Inventaire photographique des principaux glaciers du massif du Mont-Blanc en France, en Italie et en Suisse” (le 28 mai aux éditions h’Artpon) et de son exposition “Glaciers” (Galerie Sit Down – 4, rue Sainte-Anastase, Paris IIIè – 28 mai au 24 juin 2015)
Aurore Bagarry, née en 1982, a étudié à l’école des Gobelins puis à l’ENSP d’Arles. A travers une série de 32 photographies réalisées à la chambre 4 x 5 inch, elle rend hommage à la splendeur du massif du Mont Blanc dans le contexte du recul inquiétant des glaciers. C’est par la photographie grand format qu’Aurore Bagarry a choisi de traiter de ce sujet complexe, à l’instar de l’inventaire des glaciers du photographe Aimé Civiale au XIXe siècle pour le compte de l’empereur Napoléon III, ou de Léon Gimpel, dont les recherches colorées virtuoses ont proposé au début du XXe siècle une lecture sensible des seracs du glacier des Bossons.
► Seconde partie partie : diffusion de la pièce sonore “Portrait d’un glacier (Alpes – 2173 m)” (1998 – 28’42) de Lionel Marchetti, en sa présence
https://lionelmarchetti.bandcamp.com/track/portrait-d-un-glacier-alpes-2173-m-1998-composition-de-musique-concr-te
► Troisième partie : “Montagnes et climats : un destin lié ?”, présentation par Albert Galy
Albert Galy participe au printemps 2015 à une mission océanographique internationale dans le cadre d’International Ocean Discovery Program – qui a pour mission de forer les sédiments du cône sous-marin de la Baie du Bengale et d’enregistrer l’érosion de l’Himalaya au cours des temps géologiques. Il présente en exclusivité les premiers résultats de cette expédition scientifique.
Albert Galy, professeur de géochimie à l’université de Lorraine, est l’auteur de l’étude portant sur’impact de l’érosion et de l’altération de la chaîne himalayenne sur le climat des derniers 40 millions d’années.
INFORMATIONS PRATIQUES :
Samedi 13 juin 2015 – 15h30
Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution
Entrée par le 36 rue Geoffray St Hilaire – 75005 Paris
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles (120 places)
Une proposition de Benoît Hické
A l’occasion de l’exposition « Images à charge, la construction de la preuve par l’image » (du 4 juin au 30 août, dans le cadre des 5 ans du BAL), les trois séances, constituées pour la plupart de films d’artistes ou expérimentaux, proposent d’appréhender la puissance de persuasion des images. Images enregistrées par des caméras de surveillance ou par des drones, images prises sur le vif ou found footage, ce sont les modalités visuelles du contrôle sur le citoyen qui sont convoquées. Avec la nécessité, pour reprendre l’impératif de Michel Foucault, de déconstruire les structures fondatrices de nos sociétés pour mieux les sonder.
Histoires de l’œil
Trois mois après la catastrophe de Fukushima, une caméra de surveillance installée sur le site déverse son flux visuel sur la page officielle de l’exploitant de la centrale. 4″ bâtiments face à la mer” de Philippe Rouy est un montage de ces images, qui subvertit l’intention officielle de “transparence des opérations de sécurisation”. L’entreprise panoptique est mise à mal comme dans le film “I Only Wish I Could Weep”, archive de The Atlas Group. Cette fiction, construite par l’artiste libanais Walid Raad, présente les bandes vidéo conservées de l’opérateur 17, agent de renseignement assigné au contrôle de l’activité de la Corniche, lieu populaire de Beyrouth. Les mécanismes de surveillance sont disséqués également dans “Prison Images”, composé de citations de films de fiction (Genet, Bresson), de documentaires et d’images de caméras de surveillance grâce auxquels Harun Farocki montre et démonte l’envers d’un lieu par essence clos sur lui-même. Une réflexion dialectique sur les puissances de l’image.
“4 bâtiments face à la mer“, de Philippe Rouy (2012, vidéo, sil., 47’)
“I Only Wish I Could Weep, Operator #17″, de Walid Raad (The Atlas Group) (2002, vidéo, sil., 7’36)
“Prison Images”, de Harun Farocki (2000, vidéo, son, 60’, VOSTF)
INFORMATIONS PRATIQUES :
Cinéma des Cinéastes – Le 9 juin 2015 – 20h15
7 avenue de Clichy – 75017 Paris
Tarifs : 9 euros / 7 euros tarif réduit.
Séance + exposition au BAL : 11 euros