MER SENSIBLE Samedi 13 avril 2019 – 15 h Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution
Une réflexion sur les enjeux artistiques, écologiques et politiques des mers et des océans à travers des présentations de travaux d’artistes, des projections, des prises de paroles… Dans le cadre de l’exposition Océan, une plongée insolite : https://www.facebook.com/events/364415394380957/
► Introduction par Hélène Artaud (anthropologue, Muséum) ► Présentation par Hélène David, photographe, de son livre « Noces ou les confins du sauvage » (éditions sun/sun) ► Projection du film de Sonia Levy, « For the Love of Corals » (26 min – première française) suivie d’une conversation entre l’artiste et Sébastien Faninoz (biologiste, observateur de la ponte du corail en Nouvelle Calédonie) ► Présentation par Hervé Glotin (bioacousticien, CNRS – Université de Toulon) de ses travaux sur les signaux réels de nage de cétacés en milieux plus ou moins anthropisés au moyen d’algorithmes innovants.
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution – 120 places
LECTURES ÉLECTRIQUES Dimanche 14 avril 2019 – 14 h 30 / 17 h 30 Grande Galerie de l’Évolution (balcon du 1er étage)
Des profondeurs des océans aux surfaces douces des stations balnéaires ou encore aux cauchemars des rives inabordables, nos imaginaires regorgent de récits convoquant notre rapport aux mers et aux océans. En faisant dialoguer mythes, essais anthropologiques, romans et récits d’aventures, les Lectures Électriques proposent une traversée sonore de cette littérature qui ne cesse de vouloir raconter le rapport que l’humain entretient avec l’immensité de son environnement, de son milieu, celui dans lequel le vivant se tient, complexe, étrangers et frères dans le même temps. La terre bleue ici n’est plus une image mais le théâtre d’une littérature plus que jamais vivante.
Comment traversons-nous les rives, comment envisageons-nous ce qui nous contient et nous effraie, comment tenons-nous sur les barques sans chavirer ?
Avec les extraits des textes de : Jean-Christophe Bailly, Marie Darrieussecq, Marguerite Duras, Lautréamont, Marielle Macé, Céline Minard, Ovide, R. Murray Schafer, Jules Verne …
Dimanche 14 avril 2019 à 14 h 30, 15 h, 15 h 30, 16 h, 16 h 30, 17 h et 17 h 30 (durée 30 min) Réservation obligatoire (Ouverture prochaine de la billetterie en ligne) Point Accueil de la Grande Galerie de l’Évolution Tarifs : 5 € en supplément du billet d’entrée Dès 10 ans
dans le cadre du cycle de projections proposé et programmé
par Charlène Dinhut et Benoît Hické
LA CHASSE AU LION A L’ARC
Réal. : Jean Rouch (France- 1965 – 81′) En écho à la saison thématique Safaris
« Les chasseurs Songhaï sont une caste héréditaire, eux seuls ont le droit de tuer le lion. Les bergers ne peuvent que lui lancer des pierres pour le faire fuir. Les Peuls estiment que le lion est nécessaire au troupeau, et savent identifier chaque lion à ses traces. Mais quand un lion exagère, quand il a mangé trop de bœufs, il faut le supprimer, parce que c’est un lion tueur », dit Jean Rouch. De 1957 à 1964, l’ethnologue cinéaste — amoureux d’un continent qu’il n’aura cessé de sillonner toute sa vie — suit les chasseurs Gao de la région de Yatakala, en Afrique de l’Ouest. Ce film retrace les épisodes de cette chasse où technique et magie sont intimement liées. Il commence sur la rive Gourma du Niger en remontant vers le nord dans la brousse qui est plus loin que loin, « le pays de nulle part ». Rouch n’aura jamais été aussi merveilleux conteur que dans ce safari tour à tour fantasmé et bel et bien réel, à redécouvrir sans cesse.
INFORMATIONS PRATIQUES : Le mercredi 25 mai 2016 – 19h30 Auditorium du Musée de la Chasse et de la Nature 62 rue des Archives – 75003 Paris Tarif unique de 6 euros
La séance est suivie d’un verre amical offert par le musée. Le billet permet de visiter le musée gratuitement pendant un mois à compter de sa date d’émission. Réservation conseillée auprès de Françoise Fesneau : 01 53 01 92 40 / conf-expo@chassenature.org Règlement sur place le jour de la séance
Proposé et programmé par Charlène Dinhut et Benoît Hické
SÉANCE SPÉCIALE : EXPLORATRICES D’UN AUTRE SIÈCLE En deux films, cette séance propose une plongée dans des images des années 1920 sur les pas de cinéastes et voyageuses femmes qui découvrent les contrées de l’Est.
L’EXODE Réal. : Merian C. Cooper, Ernest B. Schoedsack, et Marguerite Harrison (Etats-Unis – 1925 – 71’ – VO) Les trois cinéastes explorateurs documentent la fascinante transhumance printanière des troupeaux des Bakhtiari, une tribu de nomades iraniens. Ignorant jusqu’à la puissance politique de la tribu dans la région, les cinéastes (les futurs réalisateurs de King Kong et Marguerite Harrison, cinéaste, espionne…) proposent un témoignage d’une grande rareté sur cette tribu peuplant l’Iran aujourd’hui encore.
Film appartenant au fonds de la Société Française d’Anthropologie Visuelle
ELLA MAILLART – DOUBLE JOURNEY Réal. : Antonio Bigini, et Mariann Lewinsky Sträuli (Suisse, Italie – 2015 – 40’ – 2015 – VOSTF) Entre 1939 et 1945, Ella Maillart traverse en voiturel’Europe de l’Est, l’Afghanistan et l’Inde, aux côtés del’aventurière Annemarie Schwarzenbach. Le film mêle lesprécieuses images d’archives alors tournées et ses carnetde voyage, qui questionnent l’idée même d’exotisme.
INFORMATIONS PRATIQUES : Le mercredi 27 janvier 2016 – 19h30 Auditorium du Musée de la Chasse et de la Nature 62 rue des Archives – 75003 Paris Tarif unique de 6 euros
La séance est suivie d’un verre amical offert par le musée. Le billet permet de visiter le musée gratuitement pendant un mois à compter de sa date d’émission. Réservation conseillée auprès de Françoise Fesneau : 01 53 01 92 40 / conf-expo@chassenature.org Règlement sur place le jour de la séance
Projection suivie d’un entretien Skype avec le réalisateur
« In the land of ice and snow, don’t call me Eskimo » (« dans le pays de la glace et de la neige, ne m’appelle pas Esquimau»). Tel est le refrain d’une chanson entendue dans le dernier film de Dominic Gagnon. Dans la lignée de ses œuvres récentes, OF THE NORTH est un collage de vidéos amateures du web qui propose une vision hallucinée et hallucinante de l’Arctique. Bénéficiant d’un travail sonore exceptionnel qui joue habilement des silences, de la rugosité des enregistrements et de chants de gorge aussi fascinants qu’angoissants, le film ne présente pas juste le regard des Inuits sur eux-mêmes mais aussi celui d’un cinéaste qui, propulsé par l’intensité vitale inouïe de ces peuples aux prises avec un environnement sans pitié, exacerbe la violence, les chocs culturels et l’âpre beauté d’un monde qui devient sous ses yeux une véritable Interzone“ (RIDM 2015)
“Un « ciné-œil » vertovien anti-exotique, qui donne à voir une acculturation trash et débridée et bat en brèche les clichés en vigueur sur les Inuits, trop souvent cantonnés à la lisière du monde contemporain” (Visions du Réel 2015).
“Aller sur YouTube, c’est comme partir dans un pays et ramener ces images pour les proposer aux gens. De ce monde complètement désordonné qu’est Internet, j’essaye de le réorganiser en un film prêt à la consommation. J’aime dire que je ne fais pas des films sur les gens mais des films sur les gens qui se filment. Cela existait déjà dans les années 60 avec l’apparition des films amateurs et le found footage. Il y a là une forme d’authenticité qu’on ne trouve pas chez les acteurs”. (Dominic Gagnon, in Libération, 4 décembre 2012
INFORMATIONS PRATIQUES :
Le mercredi 27 janvier 2016 à 19h30 La Gaîté lyrique – Auditorium 3 bis rue Papin 75003 Paris Tarifs : gratuit pour les adhérents / 3 euros tarif réduit / 5 euros plein tarif Réservations en ligne (bientôt)
Réal. : Véréna Paravel et Lucien Castaing-Taylor (France/Etats-Unis, 2013, 87’)
En embarquant sur un chalutier pour dresser le portrait d’une des plus vieilles entreprises humaines, Véréna Paravel et Lucien Castaing-Taylor témoignent, dans un flot d’images sidérant, de l’affrontement qui engage l’homme, la nature et la machine. Tourné à l’aide d’une dizaine de caméras numériques ballottées au gré du vent et des vagues, sanglées aux corps des pêcheurs, aux cordages du bateau, gommant tous repères, et où la mer et le ciel finissent par se confondre, ce documentaire nous avertit des menaces de la pêche intensive autant qu’il révèle la beauté foudroyante des entrailles de l’océan.